#14 Rio lagartos, le lagon rose de Las Colorados
- DansNosBagages
- 4 mars 2018
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 déc. 2024

Rio Lagartos
Petit port de pêche qui a conservé toute son authenticité en raison sans doute de la faible fréquentation de touristes. Nous y avons passé deux nuits sympathiques dans un petit hôtel charmant sur le malecon. A présent, on est en mode détente, plus d'excursions, de timing serré ni de course effrénée. On se laisse porter par la tranquillité mexicaine.
Bien que l'on puisse faire pas mal de balades en bateau pour aller voir la mangrove, les flamants roses ou les crocodiles nous avons décliné toutes les offres pour pouvoir respirer un peu.
De toute manière nous ne venions à Rio Lagartos que dans l'espoir de pouvoir voir le lagon rose de Las Coloradas.
Je dois quand même vous raconter notre arrivée de la veille.
Ce n'est pas l'arrivée en elle même qui est mémorable mise à part que nous avons encore roulé de nuit mais on commence à y être habitué maintenant, c'est plutot le trajet...
Tout d'abord notre retard de timing ( et donc notre trajet de nuit ), il faut le dire, est entièrement de la faute à François qui a eu la bonne idée de se garer là où il ne fallait pas !
Quelle n'est pas notre surprise lorsque nous tentons de récupérer notre voiture le matin de notre nuit à Puerto Morelos que de découvrir que celle-ci est prise en sandwich en plein milieu du marché local et que nous sommes coincés jusqu'à 13 h ! Youpi !
On profitera donc de la mer - qui n'est quand même pas dégueulasse, on est toujours dans la mer des Caraïbes tout de même - avant de récupérer la voiture qui aura gentiment était décorée de petites phrases reflétant notre manque total de respect, sur les vitres et le pare-brise. Bon, en même temps on est pas devin, on pouvait pas deviner !
Donc ça c'est pour le retard maintenant vient le trajet ...
Si vous avez bien suivi nos pérégrinations, vous savez donc qu'on a eu droit aux cordes tirées en plein milieu de la chaussée, aux barrages zapatistes, à une fusillade et un tremblement de terre - j'exagère un peu sur les termes mais c'est mon coté tragédienne qui ressort - mais il nous manquez quelque chose ... Quelque chose dans la plus pure tradition mexicaine .
Vous voyez de quoi je parle ?
Non ?
Et bien je parle de la plus grosse mafia locale qui sevie au Mexique. LA POLICE !!!!
Messieurs, Mesdames sachez que se sont de gros enc.... ! Oups, ça m'a échappé !
Voila comment ça s'est passé.
Nous arrivions à un poste de contrôle, comme il y en des milliers ici , François ralentit pour passer le super, méga tope et moi je souris gentiment au policier qui est assis sous sa guérite. Je lui souris parce que avec tout le mal qu'on nous en avait dit, ils avaient toujours été sympas avec nous "jusqu'à présent" donc on était en pleine confiance. Erreur fatale !!!
Au moment de accélérer, voilà pas que sergent Garcia se lève et agite le bras. Et merde, cette fois c'est pour nous. Houston on a un problème !
On se gare sur le coté et commence le charabia. En résumé ça donner ça : vous rouliez trop vite blablabla, les papiers blablabla, problème de plaques d'immatriculations blablabla, no entiendo, no entiendo, no entiendo ...
On comprend un peu (mais pas tout), on leur donne toutes nos jolies photocopies de papiers d'identité en disant que le reste est à l'hôtel.
Bon, ça ne lui plait pas vraiment les photocopies et puis c'est pas crédible pour deux sous parce qu'on a toutes nos valises dans le coffre, bien évidement nos papiers sur nous et que l'hôtel qu'on a quitté est assez loin et celui où on va encore plus. Je commence un peu à baliser quand son copain ce pointe pour nous dire que nos papiers ne valent rien et s'énerve un peu. L'autre en rajoute une couche en nous disant qu'il va falloir qu'on attende une demie heure sur le bas coté en attendant qu'il vérifie à l'agence de location si nos les copies correspondent bien à l'original.
Bon ça commence à devenir chiant et je flippe un peu parce que sergen garcia n'arrête pas de parler d'infraction et patati et patata. On sait que c'esy leur méthode pour finalement qu'on leur donne quelques billets mais je me dis qu'il vaut peut être mieux leur donner nos vrai papiers pour pas qu'il nous coince trop longtemeps et aussi parce que souvenait nuos notre histoire et tout de même super bancale en français alors en espagnoel elle est acrrément à se taper le cul parterre.
François finit donc par leur donner son vrai permis comme un magicien sorst un lapin de son chapeau. Maintenant on a vraiment l'air de tres gros menteurs et on vient de faire une grosse erreur. Le type se frotte littéralement les mains et nous sort la phrase qu'on redouté tant !!! Bon ben je vous confisque votre permis, faudra venir le chercher au poste quand vous irais payer l'amende.
Je vous explique le mode opératoire de cette mafia aléfique. En disant cela il sait bien que les petits tourisy=tes commence a flipper, il continue donc à faire monter la pression jusqu'au moment ou il propose de régler directement l'amende sur place -et à lui biensur- pour récupérer notre permis immédiatement.
Voila, voila, on y est et on s'est bien fait b..... comme des bleus !
Tadam !!! c'est sans compter les vrai gentil policiers. Oui parce qu'il y en a ! Donc soudain un pick up de la police arrive derrière nous avce casque, protection, mitraillette et tout le tralala et cela doivent pas rigolé avec 'extorction de touriste parce que pas plus tot il se range derrière nous que sergent garcia nous jette le permis à la figure et nous dit de circuler .
Oooook ! Immaginez notre surprise alors qu'on était déja entrain d'imaginer combien de billets il aller falloir qu'on crache. On se le fait pas répéter deux fois et on trace la route.
Voili voilou pour la dernière péripétie en date. Maintenant j'avoue que je suis un peu moins à l'aise quand on croise des flics et au Mexique des flics il y en a tous les coins de rue. Des municipaux (avec mitraillette tout de même c'est pas nos petits bleus en duster avec un sifflet), des policiers fédéraux, d'état du Mexique, en bleu en vert, c'est à ni rien comprendre !
Las Coloradas

Les filles et moi avons fondu - au propre comme au figuré parce qu'il fait une chalheur de fou - devant cette eau chewgum !
Las coloradas est un tout petit village en vord de mer qui abritent une immense saline dont la particularité est d'avoir des bassins colorés. Il y en a un rose, immense et magnifique, des oranges de toutes les nuances et un bleu vert absolument merveilleux qui a un taux de sel aussi élevé que celui de la mer morte.
On a donc passer notre journée à se barbouiller d'argile, flotter comme des ballons de baudruches dans un bassin très salé, découvrir des animaux préhistorique et se baigner dans le golf du Mexique. Ah oui! Et bouffer du sable !
C'est pas qu'on apprécie tellement mais comme il y avait un vent de fou on nous a pas demandé notre avis.
Nous avons aussi pu goûter à la cuisine locale. Le meilleur poisson frit de toute notre vie, plus frais tu meurs et pour la modique sommes de 3 euros. Bon faut pas être regardant sur l'hygiène de la cuisine une cabane au fond du jardin et une immense marmite fumante d'huile dans le genre de celle de la vilaine sorcière de blanche neige. de la tuerie, là on a vraiment donné dans le local !
Hasta luego la famille et les amis on se cassos pour Ile Holbox et 3 jours de farniente.
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