LE SUD

Et voilà la famille, le premier post d'une petite série pour une petite semaine de vacances à Palma de Majorque !

Nous partons à la découverte de cette île après un trajet certes court mais fatiguant. Les filles en sont à leur cinquième micro-sieste et rien ne semble plus pouvoir les tenir éveillées !

Le temps est au beau fixe, nous avons pris possession de notre bolide, nous voilà prêt pour parcourir l'ïle et faire nos premiers pas aux Baléares !

CALA PI

C'est notre première destination et surtout notre première crique ! Comme nous avons un peu était déçu des plages de la Croatie je vous avoue que nous avons hâte de découvrir celles de Palma. Du coup, la barre de nos attentes (surtout des miennes) est un peu haute !

Pour une entrée en matière, nous ne serons pas déçus. Cette crique, comme la plus part des autres sont de minces bras de mer qui s'enfoncent profondément dans les terres. Bordées de falaise à la végétation rabougrie et aux rochers couleur ocre qui offre un contraste saisissant avec le bleu de la mer.

Et puis la famille on en pleurerai, nous avons renoué avec le sable. Le doux, moelleux, merveilleux sable !

Lors de notre arrivée à seulement 9h Cala Pi est encore dans l'ombre et ne dévoile pas toute sa beauté mais au fil des heures l'eau s'éclaircie et se pare de turquoise.

Bon pas vraiment en bord de plage ou le vert laiteux prédomine mais des que l'on avance vers des eaux plus profondes la magie opère.

Par contre, nous n'aurons pas la même chance qu'en Croatie, à 10h la plage qui ne fait pas plus de 10m de long est complètement blindée de monde. Ca grouille comme des asticots sur une pomme pourrie !

Résultat, nous le comprenons, il faudra se lever tôt tout au long du séjour.

On pli nos serviettes et on quitte se nid à Covid :):):)

CALA DEL MORO

Alors là, ATTENTION LES YEUX !!!!

Une pépite, notre top 1 des criques tous pays confondus (y'en à pas beaucoup mais on se la pète comme on peu:)

Accessible facilement après un petit quart d'heure de marche Cala del Moro nous aura ébloui !

Enchâssée entre 2 falaises, une minuscule plage léchée de vagues paresseuses offre un spectacle enchanteur. Une eau aux mille teintes de bleus fluorescents nous envoute tel le chant des sirènes. Nous n'avons qu'une hâte nous jeter dans ces bras accueillants.

Oui, mais ça c'est ce qu'on veut et comme le dit le dicton il n'y a que le roi qui dit je veux !

Parce que voilà, en raison du covid et de la très faible superficie de la plage l'accès à celle-ci est règlementée et à 9h30 du matin il y a déjà la queue en haut des falaises pour descendre le seul chemin permettant d'y accéder. Un gentil monsieur barre l'accès et il n'est possible de descendre que quand une personne remonte. Autant vous dire que ceux qui ont le précieux sésame ne s'empressent pas de remonter !

On est bon joueur, on les comprend et surtout je suis une fervente partisante de la régulation du tourisme et des accès.

Nous continuons donc notre chemin vers la prochaine crique à quelques pas à peine.

Bon, nous avions prévu de modifier le programme et de nous y rendre le lendemain aux aurores pour pouvoir nous baigner mais finalement au dernier moment nous avons décidé de poursuivre notre route comme prévu pour continuer de découvrir l'île et nous ne l'avons pas regretté. (Cf Cala Agulla plus bas)

CALA S'ALUMNIA

Même si elle n'a rien de comparable avec sa grande sœur elle est tout de même très jolie. Ici c'est une crique plus classique, pas en forme de boyau. L'eau y est moins fluorescente mais il faudrait être difficile pour ne pas apprécier le spectacle. Par contre, elle possède une petite particularité très originale. Un petit village du bout du monde y est construit à flan de mer.

On peut choisir de se baigner au milieu de ces habitations ou de se retirer un peu à l'écart vers des recoins plus tranquilles.

Par contre, il n'y a pas vraiment de plage, c'est des rochers mais c'est parfait pour quelques heures surtout que nous aurons passé plus de temps à barbotter que sur les serviettes.

Ah oui, je ne vous l'ai pas encore dit mais la température de l'eau est idéale.

Et voilou retour à l'hôtel pour une après-midi détente autour de la piscine.

CALA LLOMBARDS

Ce sera un petit échec et pourtant je pense qu'elle mérite qu'on y aille. Avec ses petites habitations à fleur de l'eau elle est mignonne comme tout.

Malheureusement, à 11h30 à notre arrivée elle est complétement blindée, pas un espace de libre. Comme on était vanné après un réveil à 1h30 du matin on a préféré se rendre directement à l'hôtel.

CALA D'OR

C'est à Cala d'Or que nous logeons, c'est donc aussi le nom de la ville et elle possède plusieurs criques. Nous n'aurons faites que celle de l'hôtel et vous n'aurez pas droit aux photos parce qu'elle était surpeuplée et sale. Pas de loin, mais de prêt , Arghhhh!

A peine avions nous mis les pieds dans l'eau que nous ressortions. Une pellicule de particules de plastique et d'algues en décomposition flottait à la surface.

Impression de se tremper dans un bouillon de cultures ! Merci on passe notre tour et on retourne à la piscine.

CALA MARMOLS

En toute honnêteté nous comptions y aller en bateau mais nous n'avons pas eu le temps et comme la rando pour y arriver dure plus d'heure je ne vais pas vous faire un dessin.

Mais de ce que j'en ai vu sur la toile elle à l'air magnifique.

J'attends des retours si des courageux l'on faites :)

LE LONG DU CHEMIN

Je n'ai pas de photos mais je me devais tout de même de vous décrire un peu l'île de Palma, du moins le sud.

C'est sec, très sec mais c'est beau !

Au sortir de la capitale, c'est des champs arides à perte de vue, ponctués ça est là de petits villages charmants.

La terre est ocre et ne semble pas avoir vu une goutte de pluie depuis des lustres. Des oliviers rachitiques et des chênes rabougris tentent vaillamment de survivre sur ces terres hostiles.

Quelques moutons au pelage rougeâtre errent mollement en quête de quelques herbes qui auraient survécu.

Puis, au milieu de ce décor désertique, de magnifiques propriétés toutes de pierres orangées, décorées de petits volets d'un vert éclatant trônent fièrement dans le paysage. Ceintes de palmiers en tous genres, de gigantesques bougainvilliers d'un rose éblouissant, de cactus géants, et de figuiers de barbaries démesurés, elles ressemblent à de véritable oasis.

L'architecture ici me fait rêver, nul doute que je rapporterai quelques idées pour notre futur projet.

Nous continuons notre route, traversons de nombreux petits villages et toujours la même impression de douceur, c'est un peu l'image que je me fais de l'Andalousie (bon je n'y ai jamais mis les pieds). Toutes les maisons sont faites de cette pierre particulière, mélange d'orange et de blanc. Toutes les façades arborent fièrement leurs menuiseries de ce joli vert qui s'accorde à la perfection avec la teinte des mur. C'est un véritable filtre Instagram !!!!

J'affectionne particulièrement ces paysages désertiques depuis notre séjour en basse californie. C'est tellement dépaysant, si sec que c'en est presque hostile pour l'homme. J'adore cette sensation de solitude...

Malheureusement, plus on avance vers l'est plus le paysage se modifie. Il devient plus vallonné, plus verdoyant. De petite forêt de pin apparaissent et le littoral ressemble alors beaucoup plus au notre ; du moins celui des Bouches du Rhône.

Nous traversons de petites villes urbanisées sans saveur, croisons au détour quelques villages pittoresques et nous voilà arrivé à l'extrémité Est de l'île.

CALA AGULLA

C'est la fameuse que nous avons failli sauté pour retourner à Cala del Moro.

Ce n'est pas vraiment une crique mais plutôt une anse. A notre arrivée nous ne sommes certes pas les seuls mais comme la plage est très grande on trouve facilement ou se poser. L'eau de cette plage est magnifique et n'a rien a envier à certaine des Caraïbes. Petit plus aujourd'hui, il y a du vent et de jolies vagues viennent mourir sur le sable.

Le mât à hisser le drapeau rouge mais quel plaisir pour les filles et aussi les parents (même si à plus petite dose) de jouer dans les rouleaux.

On aura passé 3h à jouer dans le tambour de cette machine à laver naturelle.

Un régal agrémenté de mangues fraiches vendues par de vieilles espagnoles charriant des brouettes remplient de fruits.