PÊCHE AUX GROS

Tout démarre un lendemain de Coco Bongo, l'estomac dans les talons, le coeur au bord des lèvres, sous un ciel menaçant et une pluie continue.

Vous l'aurez compris pas les meilleurs conditions pour affronter la mer.

Et notre arrivé à l'embarcadère ne fera que confirmer nos craintes...

La mer est démontée, il pleut averse, et c'est franchement pas rassuré que nous embarquons dans le petit bateau à moteur qui doit nous conduire à celui, bien plus gros, sur lequel nous allons pêcher.

En toute honnêteté personne ne la ramène et tout le monde s'inquiète de savoir comment nos estomacs vont gérer les vagues. Et surtout si notre bateau va survivre à cette mini tempête.

Parce que clairement elles ne sont pas petites, des creux de 2 mètres nous malmènent jusqu'à la sortie de la passe.

Passé ce petit obstacle périlleux la mer se calme un peu mais ça tangue toujours fortement et très vite l'un des passagers souffre du mal de mer, et ce n'est pas son teint verdâtre qui dira le contraire.

Alors que nous naviguons depuis plus d'une demie heure pour atteindre des eaux plus profondes nous voilà obligé de rebrousser chemin.

Ca démarre mal !!!

C'est donc après un aller retour et le débarquement de 2 d'entre nous que nous reprenons le large.

Je vous passe l'étape ou François à lui aussi rendu son déjeuner pour passer direct au chose sérieuse.

C'est donc partit pour une matinée en folie et une super pêche.

Nos deux accompagnants sont des mordus qui vont nous transmettre leur passion dans la joie et la bonne humeur durant 3 heures magiques.

Au fil du temps on prend le pied marin, on se détend, et on profite ...

Tout le monde aura sa chance et tout le monde son poisson.

Par contre c'est grave sportif, François bataillera plus de 10 minutes avec le sien mais quel monstre ! C'est incroyable comme on se prend au jeu, l'adrenaline qui coure dans les veines quand le poisson mort, un régal