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#7 Tarangire

  • Photo du rédacteur: DansNosBagages
    DansNosBagages
  • 27 févr. 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 déc. 2024


Ce parc au paysage magnifique et dont la baobab est l'arbre emblématique ne méritera malgré tout que quelques lignes. C’est à notre avis le parc de trop pour nous.

Ce sera une grande déception animalière et seul le Baobab tended camp sera un véritable réconfort.

Après la nuit cauchemardesque que je viens de passer nous quittons le camping avec joie. Deux bonnes heures nous séparent de ce dernier parc.

Je me dois tout de même de vous expliquer pourquoi ce ressenti maintenant que quelques mois ont passé. Cela vient essentiellement que le Tarangire est assez loin de notre point de départ et que nous aurions largement préféré rayonner autour du Ngorongoro. Toutes ces heures passées en voiture à avaler du bitumes peuvent être lassantes !

Quand au camping, avec le recul nous pensons que c'est absolument incontournable et irremplaçable (nous ne changerions d'ailleurs rien à notre programme mais à l'heure ou j'écrivais ces lignes nos péripéties avec les buffles m'avaient un peu trop éffrayés!!!)


En route vers le parc


Comme on en a l'habitude maintenant, bien que la route soit monotone on se gorge de ces grands espaces, et des scène de vie que l'on dérobe au détour d'un village. On est toujours autant impressionné par leur mode de vie.

Les agriculteurs dans leur champs qui retourne la terre muni de toute petite bêche, d'autre tirant des charrettes préhistoriques avec leur récolte de la journée.

Mais ce qui nous ravis et nous impressionne c'est tous ces petits écoliers vêtus d'un uniforme impeccable qui peuvent parcourir plusieurs kilomètres à pieds, sans aucun adultes, à travers travers champs et forêt pour se rendre à l'école. Les nôtres râlent déjà de se rendre à pieds à l'arrêt de bus alors c'est inimaginable pour elles, comme pour nous.

Toujours souriants, à chacun de nos passages, ils nous crient de joyeux "jambo" en agitant les bras.



Le parc


Pour la petite anecdote, à l'entrée du parc les singes à l’affût de toute nourriture touristique pullulent. La spécificité de ceux-ci est d'avoir les couilles bleues turquoises ! Mais ce n'est pas de cela dont je voulais parler. Il se trouve que ces petits chapardeurs sans gène et sans crainte de l'homme blanc (ils se méfient des noirs parce qu'ils savent que ceux-ci leur jettent des cailloux!) ne se privent pas pour visiter les véhicules. Alors que nous sortons pour une pause pipi une des fenêtres du 4x4 reste ouverte avec Luna et Thaïs à l'intérieur. Quand nous retournons au véhicule nous retrouvons nos deux loulouttes partagées entre crise de nerfs et fou rire. L'un des singes s'est introduit dans le véhicule pour voler un paquet de gâteau. Le récit de cette épopée mémorable sera que pendant que Luna appelait à l'aide en gesticulant, que Thaïs se cachait vaillamment sous son tee-shirt, le petit coquin faisait ses courses et nous chipait nos friandises !

Il les dégustera tranquillement dans un arbres sous le regard courroucé des filles.

Les paysages y sont magnifiques.

Des collines verdoyantes, des plaines immenses, une magnifique rivière qui le traverse et qui m’a un peu fait penser à ce que je me représente du Nil. Ici le baobab comme les éléphants sont rois.

Malheureusement si le parc est pourtant très apprécié des visiteurs et des locaux, en cette saison et avec le décalage de la saison des pluies il est déserté par les félins.

De plus la grosse rivière (le Tarangire) n’a pas suffisamment baissé et il nous sera impossible de franchir le pont qui nous permet d’accéder à notre camp.

Nous devrons donc rebrousser chemin pour y accéder par une autre route qui n’a vraiment rien de plaisante.

Nous y verrons tout de même plein d'animaux mais au bout de six jours on devient difficile. Çà craint !!!

Le parc n’est pourtant pas délaissé par tous les animaux, car le must du must c’est LES MOUCHES TSE TSE.

Et oui, si jusqu’à présent nous n’avions pas eu à nous plaindre ni des moustiques ni de ces affreux petit insectes, cette fois ci nous livrerons une bataille acharnée que nous perdrons lamentablement.

Elle vous attaques par dizaines, vous piquent méchament et ne vous laisse aucun répit. Armés de chaussures les filles les écrases sur toutes les parois du 4x4. Si au début c’est hilarant, bien vite ce n’est plus le cas.

Le pire et le plus drôle (parce que l’on est des vilaines personnes) c’est que si habituellement la nature est bien faites et que beaucoup d’espèces vivent en symbiose ce n’est pas le cas de ces mouches et des africains. Les mouches Tsé-tsé sont attirées par la couleur noire alors si nous vivons un calvaire imaginez ce qu’il en est d'Oscar et Nikson, ils sont littéralement submergés par la masse. Si le premier essaye de faire preuve de clémence en essayant de s’en débarrasser gentiment, le deuxième tente de les tuer à grand coup de baffe. D’une main il conduit et de l’autre il se fou de violentes giffles. Par moment on en pleurerait de rire, le pauvre.

Ce n'est pas les mouches Tsé-tsé, je n'ai pas réussi à les prendre en photo :)



Le Baobab tended camp


Si lui aussi est situé à l’intérieur même du camp et qu’il nous est impossible de marcher sans la présence d’un accompagnateur, les tentes sont tellement grandioses que la ressemblance avec les autres camps s’arrête la.

On se croirait dans un conte des milles et une nuits. Immenses lits à baldaquins, salle de bain tout en bois flotté, décoration soignée et intimiste, un vrai régal pour les yeux.

La nuit, de notre lit les simple moustiquaire nous permette de voir les étoiles, c’est juste sublime.

Et si en nous n’aurons à déplorer aucune visite animale nocturne, pour une fois à l’abri de cette grande tente j’aurais bien aimé voir passer quelques animaux.

J'assisterai enfin à un couché de soleil digne de ce nom et croyez moi on l'a cherché !

Le réveil sera lui aussi parfait, avec un levé de soleil magnifique qui effacera toutes nos nuits agitées.

Je ne m'en lasse pas !


Et voilà fin du safari.

Une expérience inoubliable que nous renouvellerons sans aucun doute dans quelques années. Maintenant nous voulons voir l'Afrique en saison sèche, quand l'herbe rase est brûlait pas le soleil et quand il est plus facile d'apercevoir les félins.


A suivre ...

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