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#3 - Stone Town

  • Photo du rédacteur: DansNosBagages
    DansNosBagages
  • 21 févr. 2020
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 déc. 2024



Bon ça y est début d’une longue serie de post, du moins je l’espère parce que comme une imbécile je me suis trompé d’adaptateur d’ordinateur et celui que j’ai surchauffe tellement qu’à tout moment il risque de déclencher un incendie !

Etant donné que cela n’intéresse pas grand monde je ne m’étalerai pas sur le sujet mais je préfère prévenir que sans adaptateur pas de nouvelles, ni en images ni en vidéos. Désolé les mamies et papis !


 


 

Sinon est bien nous voilà bien arrivé à zanzibar, et ça se mérite.

Parce qu’entre les quatre heures de trains, les huit premières heures d’avion suivies des trois heures d’escales, de l’heure et demie supplémentaire en altitude et du calvaire de la douane et bien on était content de poser nos valises à l’hôtel à 3h du matin sous une chaleur étouffante comme on en a rarement ressenti.

Et d’autant plus content d’allonger nos corps tout fourbu dans un bon lit douillet bien que l’hôtel, lui ne le soit pas. A tel point que l’on a pensé que le taxi nous faisait une entourloupe et nous conduisait chez un ami pour nous dévaliser.

Bon, à la lumière du jour c’est moins épouvantable que ce qu’il n’y paraissait bien que l’entrée pour y accéder soit toujours aussi lugubre, mais c’est propre, confortable et le petit dej sur le rooftop est parfait donc on va pas se plaindre, loin de là !


 


Découverte de la ville


Le vieux Stone Town


C'est là où nous logeons et c'est un méli mélo de minuscules ruelles tracées sans aucune logique dans lesquelles il est impossible de s’y retrouver. Certaines sont charmantes, avec pleins de petites boutiques souvenirs et d’autres beaucoup moins mais je ne développerai pas puisque nous nous imprégnerons réellement de cette ville dans deux jours quand nous l’explorerons avec un guide.

La bonne surprise c’est les zanzibarites qui, pour l’instant, sont tous très sympathiques et respectueux. J’avais un peu peur après la lecture de certains posts sur le net mais franchement c’est plutôt encourageant pour un début. Il y a inévitablement une panoplie de racoleurs qui essayent tous de vous vendre les mêmes babioles et les mêmes excursions mais un « no thanks » poli suffit à les détourner. (Vous remarquerez comme je parle bien anglais !)

Petite anecdote locale ici le « pura vida » du Costa Rica est remplacé par le « hakuna Mata », on y a droit à tous les coups. Çà nous fait marrer, surtout les filles et ça nous replonge dans les Walt Disney de notre enfance.

Pour ce qui est de la plage, la capitale n’est pas réputée pour sa baignade et je confirme même si nous sommes dans l’océan indien, cette partie de l’île sert plus de port que d’endroit propice à la baignade.

On y à quand même trempé les pieds et l’eau est excellente donc on est impatient de mettre les voiles vers des eaux plus limpides.



Moment détente


Cet après-midi nous avons pu profiter d’un spa typique zanzibarite.


Je dis typique parce que l’on était loin des grands spa aseptisés des grandes chaines de thalasso. Cette année, toujours dans l’esprit de faire un voyage éco responsable et surtout de participer au développement du tourisme à zanzibar par les zanzibarites eux-mêmes j’ai opté pour le choix d’une agence locale. Et bien pour du local on a été servit !!! Mais dans le bon sens du terme.


Petit topo de notre après-midi …

Nous avons donc tous eu droit à un massage d’une heure qui nous a broyer les muscles mais qui a eu pour résultat de bien les détendre. Je précise que nous avions choisi un massage relax mais qu’ici ils mettent du cœur à l’ouvrage !

Nous avons également eu droit à nos grands moments de solitude et de fou rire chaque fois que l’on nous demandait quelque chose et qu’aucun de nous ne comprenait rien. C’est ainsi que François et moi qui étions dans la même pièce nous sommes retrouvé à poil devant son masseur et ma masseuse. Bon la mienne était aveugle donc ce n’était pas très grave mais le masseur à François si lui était sourd, il avait tout de même une très bonne vue ! Je dirai qu’ils n’ont pas la même notion d’intimité que chez nous, surtout quand il m’a fallut traverser la petite boutique, pour aller me laver après un gommage à vous décaper la peau, avec pour seul rempart à ma vertue un paréo trop petit qui s’ouvrait au quatre vents. Epique !

Allez, je suis mauvaise, parce qu’on s’est régalé mais c’était bien rigolo.

Vous allez vous demander pourquoi je ne parle pas du massage des filles et bien parce que deux masseuses nous les ont embarquées dans une autre pièces sans faire de chichi et qu’on ne les a revu qu’à la fin. Je laisserai les filles développer le sujet mais disons que leur masseuse respective n’avait pas le zèle des nôtres et que nos deux petites louloutes ont même pu assister à une danse africaine improvisée !


Après ce grand moment de détente, place à la confection des produits de massage. On est à présent incollable sur la confection de l’huile de coco et des différents gommages. On en ramène dans nos bagages, on vous fera tester.

Pour finir les filles et moi nous sommes joliment fait décorer les mains au hénné.

Au final, on est ressorti tous bien détendu après cet interminable trajet.

Malheureusement, le soir nous avons rencontré notre premier relou. Parce que si tout le monde est gentil et pas trop collant certains sont quand même de vrais glues ! Le type nous à donc accompagné jusqu'au resto soit disant pour nous guider bien que l''on en ai pas besoin, s'est carrément installé à table avec nous et a passé tout le repas à nous regarder manger. Je précise que si au début c'était sympa et qu'on lui à payer une bière à la fin c'était vraiment chiant, surtout quand il nous a demander un pourboire pour le temps qu'il nous avait consacré. Vraiment extraordinaire ça nous a scotché ! En même temps quand on a refusé il est resté très courtois donc tout est bien qui fini bien mais on ne se fera plus avoir.


Et voilà, fin de notre première journée !



Visite de la ville


Ceux que nous avons eu au téléphone comprendront que chronologiquement je perds un peu le fil mais c'était plus logique de parler de Stone Town dans le même post plutôt que de suivre la timeline.

Rendez-vous donc ce matin 8h30 pour une visite guidée de la ville et en français messieurs, dames !

Nous avons déambuler pendant 3h, sous une chaleur à faire frire des frites, le long des ruelles plus ou moins ombragées de la vieille ville. Nous ne regrettons pas notre choix d'avoir opté pour un guide parce que en toute honnêteté il n'y a pas grand chose à voir niveau architecture et que tout le coté culturel repose donc sur l'aspect historique de Zanzibar et notamment de l'esclavage. Cela nous a également permit d'en apprendre plus sur les mœurs des habitants.

Petit cours d'histoire en deux mots :

Stone Town était une ville qui servait uniquement à la vente d'esclaves capturés sur le continent. Il faut donc l'imaginer comme un marché d'esclaves géant. Atroce, surtout les cellules où on les parqués dans l'attente de la vente.

L'esclavage a été aboli à zanzibar en 1906 environ soit un petit saut de puce en arrière. Effarant !


Le plus immersif a été de fureter dans le marché local.

Attention aux âmes sensibles le quartier de la boucherie et celui du poisson est vraiment hardcore pour nos petits estomacs européens et nos petits nez sensibles. Les filles ont particulièrement apprécié les étales avec les têtes de zébus dépecées.



Forodhani gardens


Le cœur névralgique des sorties nocturnes.

Je vous le dit tout de suite, on a adoré. Surtout le soir.

La journée c'est moins peuplé, essentiellement par des hommes ou des couples mariés (la femme étant à la maison) et comme il n'y a pas vraiment de touristes on a tendance a attirer les regards malgré que nous (les 3 filles) fassions attention à nos tenues (jupe longue et foulard pour couvrir les épaules). Du coup, les filles se sont senties un peu oppressée et n'ont pas voulu traîner trop longtemps.

En soirée c'est une tout autre histoire. Il faut savoir que durant l'après-midi il y a très peu de monde dans les rues mais que le soir ça grouille comme dans une fourmilière. Tout le long de la plage les jeunes hommes s'affrontent à coup d'acrobaties ou de plongeons périlleux du haut des murs longeant le port, sous le regard émerveillé des plus jeunes et stoïque des anciens. Tandis que d'autres se lancent dans des battles de Break.

Les plus jeunes courent le long de la plage et finissent à l'eau tout habillé. C'est un joyeux bordel dans la bonne humeur !

Et quand on continue notre chemin vers le fameux jardin de Forodhani c'est toute une vie, tout un autre monde qui s'offre à notre regard. Plusieurs dizaines de stands de street food ont envahi la place. Ça crie, ça rie, ça accoste gentiment, et nous on goûte, on rit, on s’émerveille devant tout ces stands de brochettes cuitent sur place au charbon, de pizzas zanzibarites sucrées ou salées, de jus de canne à sucre dont le jus est extrait en direct, de fruits aux couleurs éclatantes, le tout dans une ambiance festive et détendue au son des musiques traditionnelles. Tout au long de notre progression, on essaye de discuter comme on peut, on mime, on écorche les mots, on nous apprend quelques mots en swahili et tous sont ravis de déployer pour nous leur maigre vocabulaire de français. Pour eux cela semble exotique, l'anglais ils connaissent c'est leur deuxième langue.


Comme toute bonne chose à une fin, déjà il est l'heure de rentrer !

Premier couché de soleil

On regrettera ...

-De ne pas avoir pu profiter de cette soirée plus longtemps

-De louper le festival Sauti Za Busara qui se déroule du 12 au 16 février


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