#3 Parc Manyara
- DansNosBagages
- 22 févr. 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 déc. 2024

Début du safari. le moment tant attendu !
Levés aux aurores et prêts à 7h30, malheureusement si notre guide (le très gentil Oscar) est ponctuel il n’en va pas de même du chauffeur. Il pointera le bout de son nez malade une vraie heure plus tard (pas celle marseillaise)
Vraiment à cran quand on sait combien nous coûte la journée de safari, on part légèrement de mauvaise humeur.
Malheureusement jusqu’ à l’entrée du parc ce sera une succession d’arrêts intempestifs digne du meilleur des sketchs.
Ou comment débuter une journée entre crise de nerfs et gros fou rire.
Parce que si notre gentil chauffeur ; prénommé Nikson ; est en retard c’est qu’il est malade (traduction il à la diarrhée) du coup il s’arrête assez régulièrement pour aller aux toilettes et cela durant 15 bonnes minutes à chaque fois. Ajoutez à cela qu’il roule comme un escargot qui se serait fait piquer par une mouche Tsé Tsé et vous obtenait le savant mélange de notre périple.
Heureusement, il se montrera exemplaire durant le safari (qui signifie voyage en swahili au passage) même si il finira par s’endormir lors d’une pose photo. Cependant comme nous lui avons dit on préfère qu’il s’endorme à l’arrêt plutôt qu’en conduisant :)
En chemin vers le lac
Durant les heures de route qui nous sépare de notre destination nous avons pu admirer les paysages et surtout la vie des tanzaniens.
A certains endroits, les villages nous ont rappelé ceux du Mexique pour aller à Calakmul. Une grande route goudronnée bordée de chaque côtés de maisonnettes extrêmement rustiques, faites de tôle, de terre ou de bois. Des petits chemins exigus s’enfoncent dans les entrailles de ce capharnaüm où des échoppes diverses et variées, allant de la coiffeuse au garagiste et du menuisier au primeur, sont entassées les unes à côté des autres à même un sol de terre rougeâtre qui se soulève et créée de gros nuages de poussière à chaque passage de moto, qui sont d’ailleurs très nombreuses. On comprendra après qu’elles servent, ainsi que les Tuk-Tuk africains, de taxi.
Et puis, en première ligne, au milieu de ce joyeux bazar des vendeurs ambulants avec leurs petites chariotes, des enfants qui jouent et courent dans tous les sens, des femmes qui discutent assises sur de jolis paréos bariolés ou qui tressent des nattes.
Si à bord de notre 4x4 de riche européen on peut respirer la pauvreté et la misère de ces habitants selon nos standards occidentaux ce n’est pourtant pas l’atmosphère qui s’en dégage. Au contraire c’est coloré, vivant, c’est la vie dans toute sa richesse et sa joie du partage.
Quand les dernières maisonnettes d’un village s’évanouissent pour rendre à la nature toute sa splendeur, d’immenses étendues de plaines seulement animées par la présence de quelques troupeaux de vaches ou de chèvres s’offrent à nos yeux émerveillés. Des enfants pas plus haut que trois pommes, bâton à la main les suivent tranquillement pour les reconduire en lieu sûr, des femmes accroupies au bord d’une minuscule rivière remplissent des bassines d’eau alors que d’autres leur seau surement calé sur la tête retournent déjà à leur logis.
Et bien-sur, des maasaïs de tout âge assis à l’ombre d’un acacia aux épines plus longues et pointues que des aiguilles à coudre.
En toute honnêteté je ne pensais pas que ce mode vie aussi ancestrale était la norme, je m’attendais à des cas isolés, pourtant nous avalons les kilomètres et les mêmes scènes se répètent entre chaque village. C’est plus que dépaysant et cela parait en même temps tellement sain et naturel.
Bien-sûr nous serions incapable de vivre comme eux et en même temps je me demande si nous y avons vraiment gagné ?
Le parc du lac Manyara

Ce petit parc (en comparaison des autres ) ne ressemble pas à la savane dont on nous abreuve à la télévision.
On découvre l'Afrique verdoyante et gorgée d'eau.
Le long des chemins balisés, de nombreux arbres, dont les fameux acacias dont raffolent les girafes, entourés de bosquets arides mais toujours verdoyant créés des espaces comme aménagés d'où émergent toutes une multitudes d'animaux.
Ca regorge tellement de vie que nous avons comme le sentiment de nous retrouver dans la réserve animalière de Sigean.
Je ne vais pas développer mais plutôt me contenter d'un roman photos.
Pour une entrée en matière c'était juste exceptionnel. Jamais nous n'aurions pensé dans nos rêves les plus fou voir autant d'animaux avec une telle facilité.



Je pourrais en mettre des milliers tant j'ai charger la carte sd.
Voilou, fin de notre premier jour de safari.
Ce soir nous récupérons tout l'armada pour le camping.
Fin du camping de luxe et début de la vraie aventure :)
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